Absente ce week-end, je n'ai pas eu le temps de préparer un article plus détaillé, mais pour le plaisir, voici d'autres toiles de Gustave Courbet.
Si Courbet découvre la mer au Havre en 1841, ce n'est que treize ans plus tard, en 1854, qu'il va réellement se confronter à cet élément et en faire le sujet d'une première petite série d'oeuvres qu'il ne nomme pas encore " paysages de mer "
Les bords de la mer à Palavas
huile sur toile 60x73
sur ce tableau une ligne d'horizon située un peu plus haut que la ligne médiane, la silhouette de quatre voiliers se détache sur le ciel et vient rompre la rectitude de cet horizon.
la Vague
peint en 1869
Jo la belle irlandaise
1866 huile sur toile
Cette jeune Irlandaise est Johanna Hiffernan (née vers 1842), maîtresse de l'artiste James McNeill Whistler (1834-1903), avant d'être celle de Courbet qui peindra quatre portraits de Jo. Elle fut vraisemblablement le modèle de "L’Origine du monde" ce qui expliquerait la brutale séparation entre Courbet et Whistler peu de temps après la réalisation de l’œuvre. Malgré la différence de coloration des cheveux roux de Jo et des poils pubiens plus sombres de L’Origine du monde, l’hypothèse que Jo ait été le modèle de ce dernier prévaut.
Le Chêne de Flagey
Flagey, proche d'Ornans est devenu célèbre grâce à Courbet, ses parents habitaient ici. Son père, Régis Courbet était un riche exploitant agricole et la maison d'habitation devrait être mise en valeur pour honorer la mémoire du peintre.
Ce fameux chêne a malheureusement été frappé par la foudre il y a une cinquantaine d'année.
Je vous souhaite un excellent dimanche.
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