Si vous avez déjà traîné du côté de la Grande Bibliothèque, vous l'aurez certainement remarquée...

En venant des jardins de Bercy, je suis passée par la passerelle Simone de Beauvoir pour rejoindre la BNF.
Ce parcours est très agréable, la passerelle à elle seule valant le déplacement.

La vue sur la Seine est des plus plaisante, le long des quais, juste devant les quatre bâtiments en forme de livres ouverts de la BNF, sont amarrés de nombreux bateaux.

Quai Francois Mauriac, au milieu de cette multitude, deux se remarquent facilement, le Batofar, gros bateau rouge surmonté d'un... phare !

Ce n'est pas pour lui que j'ai eu un coup de coeur, mais pour cette étrange péniche violette, mauve, me diront certains, moi, je préfère l'associer aux bonbons de mon enfance.

Elle est amarrée au n°5, mais pas besoin de numéro pour la repérer...

Une coque violette, des ancres rose bonbon, ça ne passe pas inaperçu !

Tout est violet, même la cabine !

Et surtout, des pots de fleurs, mis de bric et de broc,  tout le long du bastingage

Cet ancien bateau de marinier a été transformé en café-concert.
Les spectacles très hétéroclites (au vu de la programmation) commencent à 21h et se déroulent dans la cale.

Mais après avoir passé quelques heures dans la bibliothèque, n'hésitez surtout pas à descendre la passerelle de ce bateau au nom étrange "El Alamein" (nom d'un port égyptien près d'Alexandrie)  pour prendre un verre, dès 19h, sur l'une de la trentaine de tables que compte cette terrasse.
Assise au milieu de ce jardin flottant coloré et parfumé, j'ai oublié que j'étais à Paris, tentez l'expérience, dépaysement assuré.

Le léger roulis provoqué par les remous de la Seine peut incommoder les coeurs les plus sensibles (vraiment sensibles !).

Adresse : Quai Francois Mauriac 75013 Paris
tél : 01 45 86 41 60
Métro : Quai de la gare (ligne 6) ou Bercy (ligne 14)
RER C arrêt Bibliothèque Nationale

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Où le trouver ? mais... à Paris !

J'aurais dû écrire mon article le 14 juillet,
 date de la prise de la Bastille,
puisque ce génie domine la place de la Bastille,
du haut des quarante sept mètres de la colonne juillet.

Cette colonne commémore les Trois Glorieuses de 1830

Ce génie de la Liberté, en bronze doré, nu comme un ver,
le pied gauche posé sur une sphère, 

est l'oeuvre d'Augustin Dumont .

Mais que tient-il dans ses mains ?

Approchons un peu...

dans la main gauche, les chaînes brisées du despotisme et dans la droite le flambeau de la liberté.

Il symbolise la Liberté brisant ses fers pour s'envoler et aller répandre la lumière.

Côté nostalgie : sur cette pièce de dix francs, oui,oui, c'est bien le génie de la Liberté.

Si vous avez encore quelques pièces au fond de vos tiroirs, voici leur valeur approximative.

Côté anecdote :

sur deux photos, accrochée à la balustrade, l'avez-vous remarquée ? 

Je dois avouer qu'à l'oeil nu, je n'avais rien vu, pourtant, elle, me surveille, nous surveille, oui, c'est bien une caméra de surveillance, mais jusqu'où vont-ils les nicher...

Une scène du film "Le Viager" se passe sur le balcon de la colonne (maintenant interdit au public), celle-ci est sensée se dérouler en 1949, mais oh surprise ! la caméra apparaît à l'image, pourtant, à cette époque, point de vidéo surveillance.

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Croyez-moi, lorsque l'on se balade, il est important de ne pas avoir mal aux pieds  et comme il n'est pas possible de se promener pieds nus dans les  rues parisiennes...

J'avais emporté des chaussures avec lesquelles je peux marcher des kilomètres sans problème, mais je n'avais pas prévu... que mes chaussures me lâcheraient !

(ce mot vient de corde, car les premiers cordonniers utilisaient des cordes pour fabriquer les chaussures)

 

Vous savez, celui qui sait encore fabriquer ou réparer des chaussures dans une petite échope étroite, un peu sombre, où règne une bonne odeur de cuir, où foisonnent des outils un peu bizarres...


 

Vous pensez qu'il y a bien longtemps qu'ils ont tous mis la clé sous la porte pour partir s'installer à l'entrée des grandes surfaces,  non, non, vous vous trompez, il en reste encore quelques-uns, la preuve...

Les  outils  étaient tous là,
pied de fer, enclumes, grandes pinces, marteau,
pied à coulisse gradué pour mesurer la longueur de la chaussure
 

 

même une forme en bois qui sert de modèle pour confectionner les chaussures
 

du bon cirage en boîte



En fait nous utilisons le terme cordonnier pour quatre métiers un peu différents :
 

* le cordonnier est celui qui répare les souliers (métier de services),

* le bottier réalise des chaussures pour une clientèle fortunée (luxe, équitation, spectacle)

* le podo-orthésiste est un spécialiste de l'appareillage du pied pour personnes handicapées (paramédical)

* le dernier travaille dans l’industrie de la chaussure haut de gamme (mode, prêt-à-porter)

 

 

Le saint patron des cordonniers est Saint Crépin, fêté le 25 octobre.
 

Naguère...  jadis...  enfin... avant !
lorsque les souliers étaient usés, on ne les jetait pas,
on les portait chez le cordonnier pour les ressemeler...
 on leur donnait une seconde vie !

 

En tout cas, ce jour-là, le cordonnier n'a rien pu faire pour moi,
 c'était veille de fête !
On dit souvent que "Fils de cordonnier est le plus mal chaussé",
je ne suis pourtant pas fille de cordonnier,
mais j'ai dû me résoudre à changer de chaussures !

 

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Souvenez-vous, je suis partie me balader quelques jours dans la Capitale, j'ai beaucoup marché, fait de belles rencontres, contemplé des monuments, visité de superbes jardins, Paris by night c'est magnifique, mais une présence me manquait, vous ne voyez pas ? allez, réfléchissez, ce n'est pas bien difficile...
 

Sacrée Kinou, quelle idée de tout dévoiler dans le titre,  avant même d'écrire l'article !

Lorsque je me promène dans ma campagne, j'en croise partout, ils m'accompagnent et même en musique, parfois...

Si, si, j'en ai vu UN, vite l'appareil photos, surtout ne pas rater ça, mais au moment de presser... une désagréable femme m'a apostrophée en me disant qu'il fallait demander la permission pour l'immortaliser ?!?!

c'était peut-être le dernier spécimen de la Capitale !

Je suis donc bien embêtée, pas de photos de chats dans un article sur les chats, c'est un peu ballot, ne trouvez-vous pas ?
 

Allez, je vous fais marcher, enfin, je ne sais pas vous, mais moi, oui !
Voici quelques chats rencontrés dans les rues parisiennes
clic sur images pour connaître leur vie.

Le Chat e  let...
me in
non c'est autre chose,
 en fait, pas tant que cela,
 c'est presque du théâtre...

 

Beaucoup de chats noirs !
pourtant la  superstition  dit que "croiser un chat noir porte malheur"
m'en moque, suis pas superstitieuse...
 dit-elle, en croisant les doigts derrière le dos !

 

" Je cherche fortune tout autour (ou le long) du chat noir
 Et au clair de la lune, à Montmartre le soir."

 

les "chats Pub"

pour celle-ci, un peu normal,
Alain Séchas 
sculpteur - dessinateur s'est fait connaître par ses chats...
(si vous habitez Paris, vous pourrez voir l'expo jusqu'au 24 août 2008)
 

Voici certainement le plus connu, il est partout,
sur les affiches, les cartes postales...
celui de Théophile Alexandre Steinlen,
cette affiche pour le  Cabaret du Chat Noir  de Rodolphe Salis
est à l'origine de sa popularité.

 

Steinlen est un amoureux des chats,
pour voir sa grande famille, ne pas oublier de cliquer sur l'image...

 

La petite qui lui sert de modèle est sa fille Colette, née en 1888.

 

Et pour finir, une tendresse particulière pour celui-ci...
gentiment lové au creux d'un livre

À Paris, rien n'est comme ailleurs,
pour rencontrer les chats,
 il faut avoir le nez en l'air  !
Mais si vous avez peur de trébucher pour les trouver,
vous n'avez qu'à cliquer
ici  ou   là

Vous avez ouvert tous les liens ?

non ! c'est dommage !

vous avez raté une belle promenade ;-)

lire article associé---->  ici

 

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