Un petit intermède avant de poursuivre la visite de Saint-Paul-de-Vence.
Après avoir vu ce tableau, je pensais en rencontrer à chaque coin de rue, nenni, ils sont rares !
Bah, ne dit-on pas que tout ce qui est rare est précieux !
Trois félins aperçus dans un village du sud, c'est bien peu, mais, peut-être fuient-ils les touristes.
En fait, comme sur le tableau, n'y en a-t-il que trois à Saint-Paul-de-Vence.
Celui-ci n'a fait qu'une apparition furtive avant de disparaître dans sa maison.
Cet autre, installé dans sa cour, avait d'autres chats à fouetter que de poser pour moi !
Je me suis donc contentée de sa "toilette de chat" (tellement rapide, qu'elle est un peu floue) avant qu'il ne rentre, lui aussi, dans sa maison.
Avez-vous remarqué que grâce aux animaux, la conversation s'engage beaucoup plus facilement avec des inconnus.
Tout là-haut, sur sa fenêtre, me tournant le dos, il voulait peut-être jouer à chat perché.
Pour qu'il me regarde, j'essayais de l'appeler, (vous savez, bouche en cul-de-poule, faisant un bruit qui peut vite agacer s'il est répétitif), lorsque sa maîtresse est arrivée dans la rue, juste à côté de moi, en riant, elle me dit
"je vais vous faire payer pour les photos de mon chat".
Tiens, ça m'a rappelé un épisode au cours d'une visite parisienne, mais le ton d'alors avait été moins sympathique.
C'est ainsi que j'apprends que cet adorable matou, s'appelle, Scoubidou
Un peu frustrée de n'en voir que trois, je me suis rattrapée en photographiant tout ce qui ressemblait à un félin !
Qu'ils soient inconnus...
...ou connu, comme celui de la sculpture de Giuliano Mancini qui nous accueille à l'entrée du village.
Je vous l'avais bien dit, les touristes les effraient !
Ces chats de Saint-Paul m'en auront fait voir de toutes les couleurs !
Mais qui'ils soient bleus, roses, noirs, en bronze, anonymes ou célèbres,
ce qui est sûr,
ils se posent moins de questions que nous.
C'est ça "une vie de chat"