Après avoir arpenté les salles d'exposition de la Fondation Maeght, il est plaisant d'aller prendre l'air dans les jardins, un agréable moment de détente au milieu des pins et des cigales.
Entouré d'un muret de pierres des Gardettes, vous entrez dans un autre monde, celui de Miró, né en 1893 à Barcelone et décédé en 1983 à Palma de Majorque.
Je ne vous parlerai pas de son talent de peintre, ne vous montrerai pas ses nombreux tableaux, il est facile de les voir en cliquant ci-dessous
et plus généralement, en cliquant, sur certaines photos, vous aurez un complément d'information ou une autre photo.
Non, seulement évoquer la période à partir de 1945, année où il développe : la gravure, la céramique et la sculpture, où il mène des recherches sur la composition des pâtes, des terres, des émaux et des couleurs.
Dès le début des années soixante Miró participe au projet de la Fondation Maeght à Saint-Paul-de-Vence, un espace particulier lui est donc réservé.
Ce sera son "Labyrinthe", les treize oeuvres monumentales ont été créées spécialement pour la Fondation.
Miró conçoit d'abord des maquettes qui sont ensuite réalisées en ciment, en marbre blanc, en fer, en bronze et en céramique.
Certaines ne seront en place que dans les mois, voire même les années qui suivent l'inauguration de 1964.
Sculptures en marbre blanc de Carrare comme cet
"Oiseau solaire" (1968)
mais quel que soit l'angle,
je n'ai pas bien vu l'oiseau !
Une pause câlin sur l'aile ? de "L'oiseau lunaire" (1968).
Mais avant de s'abandonner, elle l'a observé attentivement
(ne pas oublier le "clic image")
"le grand Arc" (1963)
réalisation en béton,
Miró y grave ses signes récurrents, lune, étoiles, oiseaux...
au marteau piqueur.
Là, pas de souci, j'ai bien reconnu "La Fourche".
Bronze et fer (1963) de plus de cinq mètres de haut,
symbolise le poing levé du paysan en révolte lors de la guerre d'Espagne.
Le point de vue est d'ailleurs très joli, dommage de ne pouvoir prendre le paysage à travers ce "poing"
La fourche est l'une des oeuvres les plus importantes avec
"Le Disque ou Cadran solaire " (1973) céramique de 3,10m de diamètre
Le mur en céramique réalisé avec la collaboration de LLorens Artigas
D'étranges créatures courent sur les murs,
celle-ci est "Le Lézard"...
...cette autre, peut-être une cigale ?
Non, non, c'est "Le cerf-volant" 1963
(céramique de 3,10m)
Bien qu'il ne soit pas dans le "Labyrinthe", j'avais envie de vous montrer cet adorable E.T.
Vous découvrirez d'autres oeuvres lorsque je vous parlerai des fontaines et bassins de la Fondation, oui, j'ai encore quelques articles... enfin, au moins un ;-)
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