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15 octobre 2007 1 15 /10 /octobre /2007 01:20

Quelques gouttes de rosée sur une toile d'araignée, et voilà une rivière de diamants.

Jules Renard  extrait de son Journal 1893.1898

 

Toile d'araignée

 

Internet est une toile où se projettent les passions comme les fantasmes, des pans de vie réelle et des réalités virtuelles, un réseau où se côtoient contestation et aliénation, fatalisme et fanatisme.

Jiri Pragman  Extrait du quotidien belge Le Matin

 

Toile d'araignée


Cette vaste toile est un piège, où l'on y est tantôt mouche, tantôt araignée !
Une mouche qui essaie d'en ressortir intacte avant de  se faire avaler, digérer, une mouche qui se débat entre vies
virtuelle et réelle, qui culpabilise de ne plus accorder à sa famille le temps qu'elle passe désormais derrière son écran. Mais lui consacrerait-elle réellement ce temps ?
Se dégager de cette toile,
mais sans abîmer les belles rencontres tissées au fil des jours et dont elle attend, telle une araignée, chaque jour la visite, non pas pour les absorber, mais pour les recevoir, les respirer, les écouter.  Ce contact, s'il reste virtuel lui est désormais si précieux, tout un week-end sans nouvelles., devient long, si passionnant soit-il.
Telle une mouche, elle est attirée par cette toile, qui, elle le sait, risque de l'absorber, et, si elle n'y prend garde, l'épuiser à force de se débattre, au milieu de ce dilemme, virtuel ou réel, réel ou virtuel.
Arriver à trouver un juste équilibre entre
ces deux vies pour que la mouche et l'araignée cohabitent en parfaite harmonie,  sans que ni l'une, ni l'autre, ne perdent quelques pattes.
 

Toile d'araignée


L'invisible araignée de la mélancolie étend toujours sa toile grise sur les lieux où nous fûmes heureux et d'où le bonheur s'est enfui.

Boleslaw Prus  Extrait de La Poupée
 
Publié dans États d'âme

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8 octobre 2007 1 08 /10 /octobre /2007 16:15

...et contre tout.
Je ne vous en ai jamais parlé et pourtant il occupe une place bien particulière dans ma vie.
Sans sa présence je ne sais comment je ferais, il est toujours là lorsque j'ai besoin de lui, il sait être à l'écoute de mes moindres désirs, les anticipe parfois, il ne peut rien me refuser, chose rare à notre époque, mais je ne me rends pas toujours bien compte de la chance que j'ai.
En effet, lorsque je suis mal virée, c'est sur lui que je passe ma mauvaise humeur et pourtant ce n'est pas toujours de sa faute !
Il attend patiemment que je me calme, que je redevienne plus raisonnable et nous partons alors faire de longues balades ensemble, j'aime rêvasser près de lui, je lui reproche parfois d'être un peu trop bruyant, interrompant ainsi le fil de mes pensées, il ne m'en tient pas grief, il sait être patient.
Cependant la mauvaise saison arrive, les feuilles commencent à prendre leurs belles teintes d'automne et tombent au premier coup de vent, c'est là le premier signe qui lui annonce que nos belles promenades vont bientôt se terminer, qu'il devra rester pour quelques temps loin de moi, il ne dira rien et moi je m'organiserai, je ferai d'autres choses, des balades moins longues.
Je ne le remercierai jamais assez de n'avoir manqué aucun de nos rendez-vous durant  ces années.
Mais je parle, je parle et vous aimeriez peut-être savoir qui accepte que je le traite de cette façon sans jamais se fâcher, "en vert et contre tout" il me reste fidèle après tant d'années.
Allez dites-moi à qui vous avez pensé en lisant ces quelques lignes et après seulement regardez la réponse ici.

 

Publié dans États d'âme ant nti_bug_fck

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27 septembre 2007 4 27 /09 /septembre /2007 00:43

Ces jours-ci, je ne pourrrai pas être aussi présente que je le souhaiterais.Je sais, les explications ne sont pas indispensables mais, je suis comme ça.
Ne pas laisser les choses en suspens, bon, tout dépend de quoi il s'agit, ménage, repassage etc... peuvent attendre un peu.
Je vous disais donc, ces jours-ci, nous installons une personne très proche, dans une maison de retraite, c'est triste me direz-vous, oui, mais moins triste que le mal qui la touche, cette fichue maladie d'alzheimer !
Celle qui fait que l'on se souvient de nos jours passés et non de ce que l'on a regardé la veille à la télévision.
Celle qui fait demander moults fois "mais où est ma montre, celle-ci n'est pas à moi" oui, cette montre qui a été remisée au fond d'un tiroir il y a bien longtemps parce qu'il fallait la remonter et que les montres modernes étaient bien plus pratiques.
Celle qui peut parfois rendre agressif.
Celle qui fait dire "on m'a volé mon sac", ce sac qui ne vous a jamais accompagné pendant ce séjour à l'hôpital.
Celle qui, petit à petit, et d'une façon irréversible, vous fait perdre toute autonomie et contraint votre entourage à se poser cette difficile question "que devons-nous faire ?"
La réponse n'étant pas facile à trouver,  elle sera reportée à plus tard. Puis un jour, devant la dure réalité des faits, une seule réponse s'impose à vous, il n'est plus possible que cette personne reste seule, cette mauvaise chute vous ayant ouvert les yeux !
Commence alors un long parcours, psychologique dans un premier temps, accepter cette décision et administratif ensuite, paperasseries, coups de téléphone pour trouver le meilleur endroit,  mais existe-t-il vraiment ?
Ne pas trop se poser la question et se dire que nous avons essayé et trouvé,  pas très loin de la maison, une petite structure familiale qui saura prendre soin d'elle.

 

Ne pas être triste, c'est la vie, le destin et...
"on ne peut rien changer à son destin"
Esope

 

En ce moment, je trouve que je m'épanche beaucoup, ce n'était pourtant pas le but premier de ce blog,  je voulais y mettre des photos, donc, assez parlé de moi et de mes états d'âme.
Pour égayer la journée, voici un peu de soleil....

 

Lys jaune

 

Publié dans États d'âme
 

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18 septembre 2007 2 18 /09 /septembre /2007 14:00

Ce matin, je me suis réveillée le coeur chagrin, il pleuvait toujours, certains jours sont ainsi, ils débutent mal !
J'avais à faire, mais la tête était ailleurs, encore dans ce jardin !
Pourquoi ai-je été si réceptive ? peut-être à cause d'une sensibilité à fleur de peau, un sixième sens qui me fait souvent ressentir les choses avant qu'elles n'arrivent,  peut-être aussi, parce que je suis confrontée à certains soucis, mais qui n'en a pas, me direz vous,  je vous rassure cela fait quelques années déjà que ces soucis existent, mais s'imposent plus ou moins violemment selon les jours !
Ai-je bien fait d'écrire tout ceci., me dévoiler plus que je n'aurais dû,  je ne me suis même pas posée la question, j'ai eu besoin de l'écrire, voilà tout !
Merci pour tous vos messages, c'est réconfortant pour moi, mais aussi pour celles et ceux qui un jour ou l'autre auront besoin d'un mot, d'un sourire ou seulement d'un regard !
Et puis, j'ai reçu ce mail intitulé "petit sourire"
et puisque tu n'as pas pu le mettre dans ton commentaire, je le place ici.
En le découvrant, j'ai éclaté de rire, décidément tu es le seul à savoir faire des sourires comme ça... magiques... qui expédient les problèmes au loin !
Olivier Ferra sourire
                               Merci pour ce magnifique sourire !
Bon, je vais radoter mais, l'animation va trop vite, mes p'tits neurones n'ont pas le temps de tout enregistrer ;-)
Le ciel est toujours aussi gris,  mais le bleu est revenu dans ma tête !

 

Publié dans États d'âme

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18 septembre 2007 2 18 /09 /septembre /2007 00:45

J'avais fini d'écrire l'article que je devais publier, j'étais heureuse, le souvenir de cette balade en méditerranée était fort agréable.
Je suis partie me promener sur vos blogs, j'ai souri, j'ai ri et comme chaque soir je suis allée dans un petit coin où j'aime me retrouver et j'ai demandé : mais où te caches-tu ? "cherche, du côté des amis".
Oui, je savais que c'était dans ce jardin que j'avais découvert depuis peu, j'y suis retournée, j'ai trouvé, cette partie de cache-cache m'a amusée !
Je me suis attardée dans ce jardin, et tout à coup mes yeux se sont remplis de larmes, mon coeur est devenu triste, je venais de découvrir un lourd secret, comment trouver les mots justes, ceux qui réconfortent, lorsque vous êtes là, derrière votre écran, impuissante et si loin !


                                    J'ai laissé une fleur....


pivoine
 

et puis je suis partie.


Mais je n'ai pas pu publier mon article, il fallait que je vous raconte ce que j'avais ressenti,  ce n'était pas très facile à exprimer, trouver les bons mots, mais ce sont mes mots et mes sentiments !
Ce soir, un terrible orage au-dessus de ma tête, il pleut... il pleure... et ce poème qui me martèle la tête....

Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur ?

Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un coeur qui s'ennuie,
Ô le chant de la pluie !

Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s'écoeure.
Quoi ! nulle trahison ?...
Ce deuil est sans raison.

C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon coeur a tant de peine !


                                                                                    Paul Verlaine    
 

J'aimerais que vous aussi, vous ayez un petit mot gentil, une pensée, pour celles et ceux qui cachent quelquefois un lourd secret derrière ces écrans...

 

Publié dans États d'âme

 

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18 août 2007 6 18 /08 /août /2007 00:10

Avant la rubrique du jour, j'aimerais répondre à l'article de Quichottine
je le fais ici car c'est un peu long pour un commentaire.

Quichott' je viens de découvrir ton article et quelle surprise de me voir dans tes rencontres, c'est un sentiment étrange "mi gênée - mi flattée".

En effet, me retrouver à côté de personnes dont j'admire la capacité et l'aisance avec laquelle ils écrivent leurs articles, tout en poésie, en humour, en narrateur(trice) de talent est... quelque peu intimidant !

Mais également flattée (ce n'est peut-être pas le mot juste) car il faut bien avouer qu'il est toujours agréable de savoir que les articles que vous écrivez, certes pour le plaisir, sont appréciés et lus par d'autres, sinon pour quelle raison ouvrir un blog, si ce n'est le partage de ce que l'on aime !

 

Olivier m'a donné l'envie d'ouvrir ce blog, toi Quichott', une des mes premières rencontres dans ce monde virtuel et ensuite Clerval, m'avez incitée à continuer, car je ne pensais pas que ce monde pouvait être aussi enrichissant et apporter autant de plaisir.
D'où l'importance des premières rencontres ! elles ont influencé ma façon de faire, si je n'étais pas tombée sur les bonnes personnes  je ne serais plus derrière cet écran à vous raconter ce que j'aime, j'aurais peut-être arrêté ce blog !

 

Merci à vous de m'avoir apporté tout cela avec tellement de gentillesse


proverbe tibétain

Ol' ce fond bleu te rappellera peut-être quelque chose... j'avais bien aimé les couleurs.

 

Publié dans États d'âme

 

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