Parfois, on aimerait que certains jours n'aient jamais existé... pouvoir oublier ce coup de fil reçu au début des vacances...
"Zaza ne va pas bien du tout, je l'ai emmenée chez le vétérinaire ce matin..."
Une attente interminable à se demander ce qui lui arrivait...
elle qui sautait, courait, gambadait joyeusement deux jours plus tôt.
Tard dans la soirée, à l'autre bout du fil, ma fille en larmes, les mots étaient superflus...
nous ne reverrions plus son regard de cocker qui nous faisait tant craquer.
Tout au long de cette année, pas un seul jour ne s'est écoulé sans que je pense à elle.
Son collier, sa laisse, sont restés accrochés au même endroit...
Certaines situations, d'apparence banales, manquent cruellement.
La voir se précipiter pour arriver la première à la boîte aux lettres.
La guigner lorsqu'elle posait sa tête délicatement sur le bord du fauteuil, signal qui voulait dire :"je veux sortir dans le jardin".
La regarder sauter, d'une façon qui n'appartenait qu'à elle, lorsqu'elle rattrapait son jouet favori, le "doggy news", qu'elle cachait ensuite sous les arbustes et que je retrouvais régulièrement.
Mais depuis, j'ai eu beau chercher et chercher encore, je n'ai pas réussi à le récupérer.
Maintes fois j'ai esquissé un article, trop dur d'évoquer son souvenir, d'aligner quelques mots...
Alors, pourquoi aujourd'hui ?
Bien que ce soit un triste anniversaire, j'ai eu besoin d'écrire quelques lignes.
Parler de notre Zaza, avec qui nous avons partagé chaque minute pendant huit années.
Années de joie, de complicité, de bonheur, d'affection...
Sur cet article, ni commentaire, ni réponse,
juste une pensée pour elle,
elle qui aurait pu profiter de la vie encore quelques années,
mais son coeur en a décidé autrement.
Notre douce et irremplaçable Senza,
pour toujours dans notre coeur...
Publié dans : Mes animaux
