Pendant la visite de l'Aquarium de Monaco, vous avez pu voir différentes espèces de poissons, des requins, le ballet des méduses, mais il me reste à vous montrer une espèce en voie de disparition...les sirènes !

Tout le monde se souvient d'Ulysse, qui après avoir fait couler de la cire dans les oreilles de ses marins pour qu'ils ne puissent entendre le chant des sirènes, se fit attacher au mât du navire pour pouvoir écouter leurs  mélopées sans être tenté d'aller vers elles.

Ces filles de la mer, à la triste réputation d'attirer leurs victimes par des chants mélodieux, seront souvent peintes, pas toujours à leur avantage, contrairement à ce magnifique tableau de  John William Waterhouse

"Mermaid"
Que ce tableau est beau !

C'est sous la plume de l'écrivain Hans Christian Andersen, (ce que j'ai pu adorer ses contes !) qu'elles vont devenir des êtres romantiques à la recherche de l'Amour.

Comment ? vous  n'avez pas lu "La Petite Sirène",
ni vu le dessin animé de Walt Disney ?
Il est grand temps de réparer cette lacune avec une petite vidéo !
 

Et si nous revenions à ma sirène des temps modernes... non, non je ne plaisante pas, je l'ai bel et bien vue !
Si elle avait dénoué sa chevelure, peut-être aurait-elle pris quelques badauds dans ses longues mèches...

Ce qui est sûr, ma surprise fût totale en apercevant cette jeune personne s'appuyer contre l'aquarium et poser pour son compagnon.
Juste eu le temps de prendre une seule photo pour immortaliser cette vision fugitive et surréaliste, mais comment résister à l'appel d'une telle sirène !

Sirène grecque ou égyptienne ? qui sait...

Le musée, Avenue Saint-Martin, est ouvert tous les jours (sauf le jour du grand prix de Formule 1)  
    * janvier-février-mars-octobre-novembre-décembre : 10h00 à 18h00
    * avril-mai-juin-septembre  : 9h30 à 19h00
    * juillet-août : 9h30 à 19h30 

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♫ Un petit poisson, un petit oiseau
S'aimaient d'amour tendre
Mais comment s'y prendre
Quand on est dans l'eau... ♫

La Saint Valentin n'est pas si loin que cela ;-)

Vous le savez maintenant, depuis toute jeune, il y a toujours eu un ou des chats à la maison, mais ce que vous ne savez peut-être pas, c'est qu'il y avait également des aquariums, non, non, ce n'était pas la nourriture des chats, Papa était un passionné d'aquariophilie.
Donc, tout à fait normal, lors de mes vacances dans le sud, que j'aille visiter l'Institut Océanographique de Monaco. 

Situé à une vingtaine de kilomètres de Nice, tout près du Palais de Monaco, il est construit sur le rocher et culmine à 85 mètres au-dessus de la mer.
Construction imposante par ses dimensions et son architecture.

Des expositions avant-gardistes côtoient les collections permanentes du Musée.

Le "Palais de la Mer", sur 6000m²  expose environ sept cents espèces dans une centaine d’aquariums aux écosystèmes vivants fidèlement reconstitués.

Aujourd'hui, je ne vous parlerai que de l'Aquarium, l’un des plus anciens d’Europe, créé en 1903 par Albert 1er de Monaco, situé au sous-sol du musée.

À cette époque, il n'y avait que des poissons et invertébrés de Méditerranée. Il fallut attendre 1931 pour que des poissons tropicaux soient présentés au public.

La paroi vitrée, la trop grande luminosité, le mouvement de l'eau, empêchent d'obtenir des photos de bonne qualité, tout du moins, avec mon appareil.

L'aquarium de Monaco joue un rôle important de conservation des espèces menacées, en pratiquant la reproduction

de poissons clowns,

d'hippocampes.

En ayant une ferme à corail...

et en protégeant l’apogon des îles Banggaï menacé par des pêches excessives.

Certains poissons, comme ces rascasses jouent le total mimétisme qui leur permet d'échapper aux prédateurs.

Si si, regardez mieux, elles sont là, au milieu des cailloux 

Première fois que je voyais un vrai nautile, drôle de mollusque !

Il se déplace par réaction en projetant de l'eau via un entonnoir.
On le trouve à environ 400 mètres de profondeur où il se nourrit de déchets organiques.
Il a peu changé morphologiquement depuis quatre cents millions d'années.

  clic image

Contrairement aux poules qui n'auront jamais de dents, les poissons de coraux en sont pourvus afin de pouvoir déchiqueter le corail

Un des rares noms dont je me souvienne sans problème, le "ptérois volitans" ou rascasse volante, est un poisson aux épines très venimeuses.

Sais plus trop de quel requin il s'agit, mais il se trouve dans le "lagon aux requins", un bassin de quatre cent mille litres, six mètres de profondeur et des vitres de trente centimètres d’épaisseur 

Une vraie galère pour trouver une place de stationnement à Monaco, plutôt que de tourner des heures, il est préférable d'aller "Parking des Pêcheurs" où vous aurez un accès direct au musée par ascenseur. 

à suivre

Le musée, Avenue Saint-Martin, est ouvert tous les jours (sauf le jour du grand prix de Formule 1)  
    * janvier-février-mars-octobre-novembre-décembre : 10h00 à 18h00
    * avril-mai-juin-septembre  : 9h30 à 19h00
    * juillet-août : 9h30 à 19h30  

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Après avoir visité le coeur du village de Saint-Paul-de-Vence, je me rends Chemin des Gardettes, une route pentue un peu excentrée où se trouve la Fondation Maeght.

Dans les années cinquante, Aimé Maeght,  installé vers le Parc Monceau à Paris, galériste renommé, également éditeur : Pierre à feu , Derrière le miroir  etc...  achète six hectares de terrain sur la colline des Gardettes à Saint-Paul pour y faire construire un mas.

C'est en 1953, après le décès de son plus jeune fils que le mas sera rebaptisé "Mas Bernard", coïncidence ou signe du destin, sur le terrain subsitent les ruines d'une chapelle vouée à Saint Bernard.

Geroges Braque (ami de la famille) suggère à Aimé Maeght de rebâtir la chapelle en mémoire de ce fils disparu.

   Vous aurez plus d'informations en cliquant sur certaines photos.

Le vitrail du fond de la chapelle est signé Georges Braque

A partir de cet instant, une autre idée va suivre son chemin, construire une fondation artistique.
Pour Aimé et Marguerite Maeght, pas question d'édifier un musée classique, ils souhaitent une fondation dédiée à l'art moderne et contemporain où le public pourra prendre le temps d'admirer les oeuvres.

C'est donc dans ce site privilégié, entre montagne et mer, tout près de Nice, que sera construite cette fondation.

Les époux Maeght aiment la nature et le bruissement de l'eau, elle sera donc omniprésente.

C'est l'architecte catalan Josep Lluis Sert qui établit les plans (il réalisa le pavillon espagnol à l'exposition internationale de Paris en 1937, ainsi que la Fondation Miró à Barcelone).
Les amis de la famille Maeght contribuent à l'édification du projet, entre autres, Giacometti, Braque, Ubac, Chagall, qui peint pour le lieu une toile monumentale, "La vie", son chef d'œuvre.

Cette construction résolument contemporaine présente une particularité digne d'être signalée.
Sur les toits, deux grands impluviums en forme de demi-cylindre de béton recueillent l'eau de pluie qui est redistribuée dans les différents bassins et fontaines, mais sert également pour humidifier l'air des salles d'exposition.
Le bâtiment sera le premier en France à être qualifié HQE (haute qualité environnementale). 

Cette fondation ne dépend pas de la Direction des Musées de France, ni d'aucune institution publique, c'est une variante de l'association de loi 1901, à but non lucratif.

La Fondation Maeght abrite des expositions temporaires et permanentes ainsi que des sculptures in-situ dans le parc.

Une fois le portail franchi, le jardin et les oeuvres des plus grands artistes de l'Art Moderne Contemporain vous accueillent.

Le pépin géant de Jean Arp

  en regardant cette sculpture, je me suis demandée :
pourquoi "pépin géant" ?
La ou une femme a-t-elle été l'objet de tous ses tourments ?
Mais peut-être n'a-t-il pas voulu représenter une femme...

Alexander Calder dont j'avais vu les mobiles, les sculptures en fil de fer et "le cirque"  lors d'une exposition parisienne, mais il était alors interdit de prendre des photos, je me suis rattrapée ici.

Les renforts

Céramique de Fernand Léger, pionnier du cubisme

Je consacrerai un article à Joan Miró, artiste qui tient une place particulière au sein de la Fondation.

Voici l'un de ses étanges "personnage"

Après une fermeture pour travaux, la Fondation qui accueille environ deux cent mille visiteurs par an vient de réouvrir ses portes avec l'expostion consacrée à Giacometti.
Je ne vous en dit pas plus, cette exposition méritant un article à elle seule.

Une question vous brûle les lèvres : ton eau omniprésente, elle est où ?
ce sera pour une prochaine fois  ;-) 

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Après avoir arpenté les ruelles du village, plongé dans le passé au musée d'histoire locale, la balade de Saint-Paul-de-Vence se poursuit par la visite de la Chapelle.

En allant du côté de la place de l'église, vous trouverez la Chapelle des Pénitents blancs datant du  XVIIème siècle et son étrange clocher à trois faces, (de face, ce n'est pas une évidence, j'ai donc ajouté la petite photo de profil).

En 2003 le maire de Saint-Paul demande à Folon de décorer la chapelle, celui-ci imagine un vaste projet inspiré par l'esprit du lieu.

Ces idées seront  transcrites avec précision sur des dessins et aquarelles.
Il y travaillera jusqu’à son décès en octobre 2005.
En accord avec les héritiers, la municipalité poursuit la réalisation qui sera la dernière oeuvre du peintre.

En 2007, ce projet est confié à quelques artisans, il leur faudra réaliser quatre vitraux, huit toiles, deux sculptures, la réfection du sol en galets de marbre blanc et une mosaïque pour le fond de la chapelle.

Gros plan sur l'un des quatre vitraux.
Une façon bien touchante d'offrir son coeur ou d'avoir le coeur sur la main.

Voici les trois autres vitraux,
pour les voir en plus grand format, un clic sur la photo
 

Pour réaliser la mosaïque de 106m² qui orne le fond de la chapelle, les artisans ont utilisé la technique de  "Ravenne"

La technique de "Ravenne"
Les tesselles d’émaux, d’or et d’argent sont coupées à la main (à la dimension de référence de 1x1cm), le travail est exécuté en positif sur un panneau de chaux dont le séchage très lent permet d’effectuer des variations et affinements en cours d'excution. La surface de la mosaïque est réalisée en relief puisque les tesselles sont placées en profondeur. Les différentes inclinaisons permettent de réfléchir la lumière et de rendre ainsi l’oeuvre vive et vibrante. En moyenne, dix mille tesselles sont utilisées par mètre carré.

  source : guide de visite Folon

 
  La sculpture " Qui ? " en bronze patiné fait office d'autel 

La sculpture " La source " en marbre rose du Portugal sert de bénitier au centre de la chapelle. 

Pour les huit tableaux, Folon imagine des scènes de partage.
" Comme les Pénitents blancs s'occupaient des autres , je vais créer...

des mains ouvertes qui symboliseront l'esprit du don	l'arc en ciel pour rêver
des fruits pour manger	de l'eau pour boire.

clic image pour voir les photos en grand format 

"Attacher mon nom à une chapelle de Saint-Paul sera une déclaration d’amour
à ceux que j’ai aimés dans ce village,
parce que c’est un lieu de vie.
Or Picasso disait que l’art et la vie ne font qu’un".

Folon
 

Je ne sais si c'est le dépouillement des lieux, la présence des oeuvres si pures et poétiques, des aquarelles aux teintes si douces de Folon, mais j'ai ressenti un grand moment de calme et de sérénité en visitant cette chapelle. 

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Dans les environs de Nice, s'il est un village à ne pas manquer, c'est Saint-Paul-de-Vence, la haute saison est à éviter, les ruelles sont étroites et les touristes nombreux !

En fait, le nom officiel est Saint Paul, mais en raison de sa proximité avec le village de Vence, on a coutume de l'appeler Saint-Paul-de-Vence (peut-être pour le différencier des autres Saint Paul et lui conférer ce caractère unique).

Comme beaucoup de villages de l'arrière-pays, il est perché sur une colline, tant de fois croqué par les peintres, dont Chagall

des ruelles en calade le parcourent,

parsemées de nombreux soleils, celles-ci sont particulièrement belles.

Ce qui le caractérise :
 

* ses remparts datant du Moyen-âge classés monument historique.

Sur ordre de François 1er, de 1537 à 1547, ces fortifications médiévales furent enrichies de remparts plus modernes

À côté de la porte de Vence se trouve le canon "Lacan".
Il doit son nom au capitaine, vétéran de la bataille de Cérisoles (1544) remportée par François 1er sur Charles Quint.

* ses innombrables ateliers d'artistes, certains sont bien tentants...

* son terrain de boules du "café de la place" (anciennement "La Pergola") semblable à d'autres,
mais devenu célèbre et immortalisé grâce à  la présence d'Yves Montand

* son hôtel restaurant "Le Robinson", aujourd'hui,  mythique "Colombe d'Or" (qui abrite des œuvres de Braque, Calder, Chagall, Matisse, Miro, Modigliani, Picasso etc...)  fréquentée par de nombreuses personnalités ayant contribué à sa renommée, Matisse, Modigliani, Giono, Prévert, Chagall  (qui repose au cimetière), Yves Montand y rencontre Simone Signoret en 1949.

Si vous désirez vous offrir une petite soirée à "la Colombe d'Or", pour trouver le restaurant, ne vous fiez pas à ma photo, la combe se trouvant de l'autre côté, j'ai fait un montage  ;-)  

* sa fontaine,  enfin, l'une des fontaines, mais certainement la plus connue, située sur la place de la Grande Fontaine, rue Grande (ancienne voie romaine).
Classée depuis 1850 et construite en 1615 par Melchior Martin, tailleur de pierre au village.
Source d'inspiration de nombreux peintres et photographes.

Il est bien agréable de se reposer quelques instants sur la terrasse la surplombant, tranquillement installée sous ces toiles rouges.

* son clocher,  effondré en 1739, a été rebâti et élevé plus haut en 1740.
 

Au sommet, une cloche fabriquée en 1672,

"Dans chaque église, il y a toujours quelque chose qui cloche."
Jacques Prévert

Encore un article un peu long, si je ne veux pas me faire sonner les cloches,  la suite de la visite se poursuivra dans d'autres articles :

* Le Musée d'histoire locale

* La chapelle des Pénitents blancs

* Les chats de Saint-Paul

* La Fondation Maeght

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